Étude de matérialité pour une scénographie imaginée au Théâtre de Gênevilliers, à partir du texte Le jardin du temps de James Graham Ballard. Les expérimentations ont été menées sur des échantillons de gaze, de couverture de survies assemblées entre elles et sur une bâche plastique.

« Le public entre par les portes situées au centre du plateau de théâtre. Les spectateurs s’installent au fur et à mesure au sein des deux gradins se faisant face. La salle remplit sa jauge maximale. Le second temps du spectacle, ou point de rupture, est la déferlante d’une grande bâche sur le public. Dans un mouvement ample, la vague enveloppe par le dessus, chacune des rangées de spectateurs, et descend jusqu’à atteindre le plateau puis remonte au-dessus de la seconde série de gradins en face. Le dispositif scénographique est manipulé par des comédiens habillés en noir. L’intérêt du matériau est qu’il soit assez souple pour dessiner des courbes et réagir aux mouvements donnés par les comédiens. Une attention particulière est accordée au bruit du matériau lorsqu’il se déploie pour augmenter l’effet d’enveloppement du spectateur. Ce phénomène « d’envahissement » du public est reproduit plusieurs fois successivement, comme si les spectateurs se trouvaient pris dans un ressac. » Projet imaginé avec Auriane Floquet et Théo Vériepe.

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